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Notre-Dame de Paris - Projet de nouvelle sonnerie pour les tours de la cathédrale
Notre-Dame de Paris - Projet de nouvelle sonnerie pour les tours de la cathédrale
Ce projet sera l’un des événements majeurs du 850e anniversaire de Notre-Dame de Paris. Il consiste en la mise en place de huit nouvelles cloches dans la tour nord et d’un nouveau bourdon dans la tour sud aux côtés du grand bourdon Emmanuel. La cathédrale retrouvera ainsi un patrimoine campanaire de tout premier ordre qui lui manquait et qui, par le passé, a largement participé à la renommée de l’édifice. Comptant parmi les plus vieux instruments sonores, les cloches ont été associées à la Chrétienté dès les premiers siècles de son essor, « proclamant Dieu à l’horizon » (Charles Péguy). Tout en rythmant l’écoulement des heures depuis le Moyen-Âge, leur fonction première est liturgique : par leurs volées et leurs tintements, elles appellent les fidèles à se rassembler et à prier, associant leurs chants aux joies et aux peines de la communauté chrétienne et, qui plus est à Notre-Dame de Paris, aux grandes Heures de l’Histoire de France. Dès la fin du XIIe siècle, bien avant la fin de l’édification de la cathédrale, il est fait mention de la sonnerie des cloches précédant les offices. Cette sonnerie s’étoffa au cours des siècles au rythme de la vie de l’édifice et de son rayonnement, chaque cloche étant alors refondue une ou plusieurs fois par siècle aux voisinages de la cathédrale. L’ensemble atteindra en 1769 : huit cloches dans la Tour Nord, deux bourdons dans la Tour Sud (Marie et Emmanuel), sept cloches dans la flèche, trois au niveau du transept nord pour la sonnerie de l’horloge.
Ces vingt cloches et cette spatialisation constitueront un véritable paysage sonore dans le ciel de Paris jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Les affres de la Révolution n’épargneront pas les cloches de Notre-Dame qui seront toutes descendues, brisées et fondues en 1791 et 1792. Seul le bourdon Emmanuel, pièce maîtresse de l’ensemble, sera épargné et replacé dans sa tour en 1802 sur ordre de Napoléon Ier. Si Emmanuel demeure aujourd’hui l’un des plus beaux vases sonores d’Europe, sinon le plus remarquable, comme s’accordent à le dire les campanologues, musiciens et musicologues, il n’en est pas de même pour les quatre cloches de la tour nord installées en 1856 et qui font défaut. Défaut par la piètre qualité du métal employé (qui, outre un mauvais rendu acoustique, engendre une usure importante), défaut par leur nombre, par leurs tailles, par leurs qualités acoustiques (elles ne sont pas accordées entre elles) et défaut par le manque d’harmonie avec le bourdon avec lequel elles ne sont pas non plus accordées. Ce sont donc des raisons musicales et d’utilisation liturgique de cette sonnerie (offices, carillon des heures avec des thèmes appropriés à chaque temps liturgique) en ce XXIe siècle qui ont prévalu au choix de la nouvelle composition. La mise en parallèle avec les éléments historiques (qui sont profusion dans le cas des cloches de Notre-Dame) a voulu que nous nous retrouvions en parfaite adéquation avec la situation de la sonnerie des tours à la veille de sa destruction, à savoir : huit cloches dans la Tour Nord et deux bourdons dans la Tour Sud, ensemble dont la base sera le bourdon Emmanuel.
Ces choix ont été validés à l’unanimité par la Commission Supérieure des Monuments Historiques. En outre, l’installation d’un nouveau bourdon dans la Tour Sud, dont Viollet-le-Duc avait d’ailleurs prévu l’emplacement lors de la reconstruction du beffroi en 1845, permettra d’« économiser » le bourdon Emmanuel qui, du haut de ses 330 ans, doit ménager ses sonneries à la volée pour assurer sa pérennité. C’est donc à travers cette œuvre patrimoniale contemporaine, qui s’inscrira dans la lignée des bâtisseurs de cathédrale à l’instar d’autres projets de ces 850 ans, que le paysage sonore de la fin du XVIIIe siècle pourra se faire entendre à nouveau sur le parvis de la cathédrale. Ce projet est mené par la Cathédrale Notre-Dame de Paris grâce à l’Association Notre-Dame de Paris 2013 qui assure la maitrise d’ouvrage. Pour cela : Une étude historique et musicale ainsi qu’une proposition de restitution de la sonnerie historique ont été confiées à Monsieur Régis SINGER, campanologue et expert pour le patrimoine campanaire auprès du Ministère de la Culture et de la Communication ; une étude technique sur les beffrois, leur histoire et leur adaptation aux nouvelles cloches a été réalisée par Monsieur Benjamin MOUTON, architecte en chef des Monuments Historiques ; un appel d’offre auprès de fondeurs a été réalisé par une commission mise en place par le Recteur de la Cathédrale. Cette commission est composée de : Monseigneur Patrick JACQUIN, recteur-archiprêtre de la Cathédrale et président de l’association Notre-Dame de Paris 2013 Monsieur Philippe LEFEBVRE, directeur des services généraux et organiste titulaire de la Cathédrale, Monsieur Jean-François LEMERCIER, Secrétaire Général de l’association Notre-Dame de Paris 2013, Monsieur Benoît FERRÉ, Compagnie Européenne d’Architecture EUROGIP, architecte du clergé affectataire. Monsieur Régis SINGER, campanologue et expert pour le patrimoine campanaire auprès du Ministère de la Culture et de la Communication, Monsieur Laurent PRADES, régisseur de la Cathédrale. La commission a choisi les fondeurs suivants : CORNILLE-HAVARD (Villedieu-les-Poêles, France), pour la réalisation des huit cloches de la tour Nord, ROYAL EIJSBOUTS (Asten, Pays-Bays) pour le petit bourdon de la tour Sud. |
Infos pratiques
Cathédrale Notre-Dame de Paris 6 Place du Parvis de Notre-Dame – 75004 Paris – Ile-de-France Horaires : Tous les jours 8h00-18h45 Tél. 01 42 34 56 10 Web + Infos : http://www.notredamedeparis.fr/ |
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