Lulli aura le grand privilège de danser avec le Roi sur une de ses propres compositions «Le Ballet de la Nuit».
Les faveurs du Roi Soleil lui sont acquises.
Il écrit des morceaux, puis des scènes, puis la musique entière des ballets que le monarque danse lui-même lors de ses fastueux divertissements. (La Noce au Village, Alcidione, l’Amour Malade, la Naissance de Vénus...)
Son ascension est fulgurante, de «Compositeur de la Musique Instrumentale du Roi», il est nommé «Surintendant de la Musique» et «Compositeur de la Musique de Chambre».
Vers 1664, entretenant de bonnes relations avec Molière, celui-ci le charge d’écrire la musique de toutes ses comédies-ballets (le Mariage Forcé, le Sicilien, Georges Dandin, l’Amour Médecin, Psyché…), après de nombreuses créations, ils mettront un terme à leur collaboration devenue ombrageuse.
Lully a donné à l’Opéra une dimension singulière par son apport marquant et prolifique ; musique, chant, danse, décors, mise en scène, il règne en puissance et en exclusivité sur l’Académie Royale de Musique et dépoussière littéralement le paysage musical français de l’époque resté quelque peu endormi sur un modèle classique du XVe siècle.
C’est un artiste remarquable de fécondité. (les Fêtes de l’Amour et de Bacchus, Cadmius et Hermione, Alceste, Thésée, le Carnaval, Atys, Isis, Bellérophon, Proserpine, Persée, Phaéton, Amadis, l’Idylle sur la Paix (en collaboration avec Racine), l’Eglogue de Versailles…)
Des suites d’une chute, il décède le 22 mars1687, après que le Roi lui ait retiré la disponibilité de la salle du Palais Royal qu’il dirigeait de main de maître depuis 1673.
Le saviez-vous ? Ses fils, Jean-Louis et Louis Lully suivront ses traces. Jean-Louis deviendra Surintendant de la Musique et de Compositeur de la Chambre du Roi, puis son frère Louis lui succèdera à sa mort.
Lien : http://www.bibliothequedetoulouse.fr/fr/collections/024-part-music.jsp
Rédaction du texte CGP |
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